Rêve-d-automne

Rêve-d-automne

Les geôles de la vie

 

 

Les geôles de la vie

 

Les geôles de la vie s’empilent les unes sur les autres

 Et l’horloge en folie verrouille les portes en deuil

 Le temps se perd dans le son des tic-tacs de l’oubli

Le rêveur impuissant devant les portes du destin en folie

 

Se laisse séduire par les rondeurs des aiguilles de la trotteuse

Son regard s’enflamme au désir des saisons tumultueuses

Fredonne les mots d’amour d’antan

 

Séduit par la tendresse du regard enfantin

Et les senteurs oubliés du jasmin

Aveuglé par le chant des cygnes blancs

 

Le murmure du vent incertain

Épris plus que jamais du son de violon

Qui fait valser les aiguilles et le temps

 

Les colères de naguère trouvèrent facilement

Leur chemin des émotions passionnants

 

Et l’amour s'amuse par ses petites maladresses innocentes

Que lui-même ne savait si c’était des gaffes ou des fautes

 

Devant la jalousie des souvenirs indécents

Il essaye, timidement, de réparer ses bêtises d'amant

 

Tout en se penchant sur le nombril de l’horloge

Alors envoûté par le regard ardent de la Comtoise

 

Il regarde ses illusions comme un sillon

Qui se perdurent dans le silence des frissons

Et dans la flamme des regrets, de la passion…

 

 

Poêle des sables 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



26/08/2023
6 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 36 autres membres