Rêve-d-automne

Espoir D’un  Rêve  

Quand mon baiser se laisse mourir sur tes lèvres

Mon cœur s’abreuve  aux délices de tes soupirs

Aux  parfums de ton corps, aux fleurs fanées,

S’épanouit mon esprit, au plaisir de t’aimer.

J’aurais voulu partir dans la nuit de tes rêves,

Et  s'exalter au caprices d’un amour sans rive

J’aurais voulu embrasser la rose de tes pensées,

Cueillir sur ton corps, le fruit de tes folies insensées

J’aurais voulu écrire sur le mur de ton cœur,

Une  partition  de ton âge oublié sur ta page

D’un temps, où tu me chantais l'amour d'un  soir 

Comme une  note , note jouait  sur les cordes d'un mirage

J’aurais voulu caresser mes pensées  sur ton corps

Comme ce regard oublier à l’ombre d'un miroir

Mon espoir se perd dans le soupir de tes nuits

Aux milles promesses oubliées sur ton cœur à l’infini

Mes rêves  sculptent ton image à mon esprit

J'entends  le  silence murmure le secret de ton lit

A la source oubliée,  je viendrai la  nuit cueillir

L’arôme d’une fleur fanée chagrinée à languir

Le vent souffle sur la rivière de tes larmes muettes

Errante dans les souvenirs d’hier, sur une voie discrète

Demain s’endort ton chagrin  au jardin d'une vallée

Au-delà de tes ailleurs ma raison se perd ô  femme voilée

Je dessinerai le souvenir de ton sourire et de ta voix

Sur la page de ma vie, que j’embrasserai à chaque fois.

A l’encre de ma plume, je peins les couleurs de ta vie

Sur chaque feuille, je déposerai un baiser de l’oubli.

 Poète  des  sables